Cette année encore on y sera!

Cette année encore on y sera!
Un bel après midi d’octobre après la crue. L’eau est revenue dans la rivière, il faudra le dire aux poissons…
Après un été de sécheresse et grâce à la crue du 20 octobre, on imaginait déjà pouvoir de nouveau retrouver la quiétude de la Reyssouze et faire travailler la précision de navigation de nos débutants sur les portes de slalom et sur le parcours de Bouvent à Montagnat (5 km de navigation en aller retour aux portes du club….).
Vendredi la rivière avait gonflé avec une cote de 95cm à Montagnat (moyenne de 55m ces derniers mois), ce qui pouvait nous laisser présager enfin des possibilités de navigations.
La cote étant encore à 71cm à 14h, c’est donc naturellement que nous avons embarquer sur le lac pour rejoindre le point d’embarquement.
Surprise (ou pas vraiment…) La vanne de Curtafray est désormais abaissée… sans doute en préfiguration du chantier à venir engagé par le Syndicat du Bassin Versant de la Reyssouze pour naturaliser la rivière…
A l’image (mais en miniature) de la rivière d’Ain en amont de du barrage de l’Allemand, nous découvrons une rivière engloutie…. de larges bancs de vases, des racines hors d’eau, une profondeur d’eau très relative dans laquelle se débattent les poissons, quant aux poules d’eaux et aux canards ils ont préféré rejoindre le lac et les étangs.
Nous ne décourageons pas et décidons d’aller vérifier de l’autre coté du lac l’état de la rivière, avec l’idée de pouvoir peut être la descendre tout de même jusqu’à la vanne. Peine perdue, le spectacle est tout aussi désolant… Sans compter les embâcles qui pouvaient constituer des rétrécissements naturels et qui maintenant constituent des bouchons infranchissables entre les plages de vases…
Au final nous avons pu utiliser le parcours en aval de la vanne (l’ancien slalom, du temps où l’eau coulait abondamment, un temps que les moins de 20 ans ont peu connu).
Un peu d’eau pour apprendre à planter la pagaie au bond endroit et percevoir les effets du courant sur le bateau.
La séance c’est terminée par la traversée du pré pour remonter au départ et le débarquement dans la vase, ce qui a permis de cocher un célèbre item de la pagaie chocolat!
Après les séances eaux plates découvrir les eaux vives au mois d’octobre sous un ciel gris et venteux.
Les plus jeunes sont motivés! 1h30 de navigation à remonter et traverser les courants au confluent de la rivière d’Ain et du Suran.
Ema, Antoine, Corenthin et Louis
Et pendant ce temps Jalil fait ses gammes….
Franck qui passait par là avec son appareil photo, nous a fait quelques clichés qu’il nous a envoyé sur notre site.
Course régionale de qualité, l’occasion pour les uns de découvrir les joies de cette activité et pour notre international de confirmer sa bonne progression.
Quand je serai fatigué par le manque d’eau ……. J’irai vogué sur la Dranse de Haute Savoie. (bis)
Avec 18 m3 nous avons pu réaliser 3 descentes de la partie classique. Une belle rivière pour réveiller 7 kayakistes endormis par une grande période d’inactivité.
Si 3 membres du club avaient choisis de s’expatrier en Ardeche ou dans les hautes alpes, ceux qui sont restés dans le département ont pu profiter de nombreuses navigations.
Un mois = 7 rivières différentes. Les rivières étaient pleines compte tenu de la situation humide du mois.. et du coup le carnet de navigation d’un certains nombre de pagayeurs s’est aussi bien rempli.
Suran ce que nous appelons le P5 entre Chavannes et Simandre
Reyssouze: avec un peu d’eaux vives sous la vanne
Albarine: entre St rambert et Torcieu
Valouse : la classique
Semine: entre les marmites de géant et la valserine
Ain: eaux vives à Neuville
d;autres photos, vidéos et commentaires arrivent bientôt
Le mois s’est terminé avec la participation du club à la sécurité de l’épreuve de natation du Triathlon de Bouvent, encore une journée bien remplie.
Une année particulière pour ce stage d’été, puisque le 14 juillet tombait un dimanche, fallait-il choisir la semaine d’avant ou celle d’après? Au final c’est la disponibilité des encadrants et de leurs congés qui aura prévalue et c’est donc du dimanche 14 juillet au dimanche 21 juillet que le club a posé son camp de base au cœur de la vallée de la Durance à Saint Crépin. Rappelons le principe, l’encadrement est bénévole et paye sa part, donc a aussi le droit de naviguer pour se faire plaisir et pas seulement encadrer…
Le choix du camping municipal de saint crépin, la réalisation des repas ensemble, nous permet de tirer un cout par stagiaire très raisonnable… (170 euros cette année tout compris ou 22 euros la nuitée en pension complète et les transports sur place).
Tradition BCKEVesque oblige, nous sommes donc parti nous exiler dans les Hautes Alpes. Les Hautes Alpes, ce pays un peu lointain … où l’eau vive coule clair et donne envie de se mouiller.
Le programme ?! Naviguez, naviguez, naviguez, …. Mais aussi passer une bonne semaine tous ensembles ! Et c’était plutôt réussi !
Dimanche 14 Juillet à 9h, le camion part tel un feu d’artifice de fête nationale vers le Col du Lautaret. Nous monterons le camp 6h après pour ensuite allez profiter d’un « échauffement » entre Eglier et le bassin de St Clément.
Le Lundi nous fera la surprise de nous apporter la pluie, fait rare, et contraignant pour le moral. Nous en avons profité pour faire quelques courses utiles à toutes et tous. Mais aussi pour garder des forces pour l’après-midi sur le Bas-Guil.
Mardi matin, le soleil est radieux. Condition parfaite pour faire une descente du bassin de l’Argentière au camping. Sortir de bateau et arriver à la maison, on appelle ça « Le home spot ! ». Après mangé se fut repos pour certain et Gyronde pour les plus à l’aise. Merci Nathan pour le montage vidéo.
Le Mercredi a été en parti consacré à une tradition du BCKEV, Le Rabioux-Embrun du Mercredi. C’est à ce moment-là que l’on juge de la progression de mi stage. Surfeur d’argent ? D’or ? Baigneur mouillé ? Sec ? Tout autant de question qu’il faut résoudre. Mais c’est aussi et surtout la tradition des truites ! Et quand on parle de repas, il y a des choses sur lesquelles ne pas transiger. Truite du Rabioux ou pas de truite !
Le Jeudi est habituellement consacré à la randonné. Mais comme Polo n’était pas là on s’est permis un petit mix. Kayak du matin : Briançon-Prelles et puis on a fait la rivière où les cailloux roulent, où une navigation de 12 minutes permet de faire 3.5 kms sans respirer. Si, si on l’a fait le Gyr…. À Pieds ! Tradition de la rando oblige !
Vendredi, on change de paysage, on change de vallée, on fait un peu de tourisme, on grimpe le Col de Vars, on va sur l’Ubaye. Une bien belle rivière avec des portions pour chaque niveau. Bien que l’eau ne soit pas au rendez-vous c’est toujours un plaisir d’y tremper la pagaie. Il y a aussi eu une navigation sur le bassin de St Clément en soirée pour faire un peu de « technique »
Samedi, l’ambiance est toujours un peu plus sombre, demain c’est le jour du départ, mais qu’importe, allons pagayer. Puis comme ça on a pu tester un peu le moral des troupes sur une navigation « longue » au fil du Guil et de la Durance. Pour les aguerris ce fut aussi l’occasion d’aller s’aventurer en fin de journée sur les eaux d’un tronçon plus technique du Guil que l’on nomme entre kayakiste le Tunnel-Maison du Roy.
Une semaine plus tard qu’habituellement c’est donc moins d’eau dans les rivières non glaciaires. Mais la Durance entre 46m3 et 38m3 (débit divisé par 2) nous a offert un profil différent, avec des « kailloux », Nous avons du renoncer à la Guisanne qui avec 4 m3 ne présentait pas beaucoup d’interêt.
Une semaine trop tard pour naviguer la Clarée aussi (le Tabord n’ayant plus de neige à fondre). On a joué un sacré Joker avec une Gyronde alimentée par les glaciers et le barrage de Valouise toujours ouvert qui nous a offert un débit maximum et une très belle navigation. La majorité des eaux de la Durance provenant de cette rivière.
Coté Ubaye, le débit de 11 m3 était suffisant sur la partie haute pour passer sans trop gratter, mais a rendu la navigation plus technique dans le rapide des Thuiles ne permettant pas une navigation pour tous.
Une dernière soirée tous ensembles et nous sommes déjà dimanche. Une dernière navigation pour tous entre le bassin de l’Argentière et le camping nous aura permis de partager ensemble une ultime fois dans la semaine le plaisir de se retrouver sur et en dehors de l’eau pour partager des moments de convivialité, de complicité, de partage et bon nombre d’émotions qui font que nous aimons nous retrouver tous les ans pour ce pèlerinage traditionnel !
La partie amont aurait pu être bien tentante, mais les dernières crues récentes pouvaient avoir charriées des arbres et obstruées les passages clés… Dans le doute nous jouons la prudence et choisissons la partie basse, d’autant que l’échelle d’alleves affichent encore plus de 20 m3 (ce qui à ce niveau de la rivière peut bien en faire 25.)
L’équipe du Suran de la veille était au rendez vous pour cette session en Haute Savoie… Dorian, Xavier, Remi, Nathan et Noël