Marathon de l’Ardèche 2019
« Nous savons être joueur quand il faut allez chercher la gagne ». Certains s’en souviennent et d’autres s’en souviendront !
Après deux années d’annulation, on l’avait dit en 2016, « rendez-vous au prochain ! ». Et nous étions bien présents.
Deux départs prévus en simultanés à 17h en ce vendredi 8 Novembre, l’un de Bourg-en-Bresse où certains ont chargé les bateaux à midi et l’autre de l’antenne Savoyarde du BCKEV. Le temps de récupérer les dossards à Vallon-Pont-D’Arc, de prendre possession du gite, de rigueur en ces températures hivernales, et nous voilà presque tous réunis autour d’un repas.
Y’a du jeune, y’a du plus expérimenté, y’en a qui savent à quoi s’attendre, y’en a qui n’ont jamais gouté à la joie et aux douleurs de la longue distance. Mais y’a surtout des motivés et du monde bien déterminé à se tirer la bourre avec le chrono ! Cela promet pour la course du lendemain.
Une bonne nuit de sommeil sur un repas de champion et il est déjà l’heure de rentrer dans sa course. La navette faite, c’est l’heure d’embarquer. On n’est pas dans la course élite, mais on va être clair, cette année, certains ne sont pas venus pour acheter du terrain.

L’euphorie du départ est bien là, c’est l’heure du repas dans la pisciculture ! La première demi-heure est intense. Pas le choix, il faut suivre le rythme imposé par le flux de ces centaines d’embarcations pour ne pas perdre trop de temps.
Les rapides s’enchainent et les kilomètres passent sans trop y penser. Puis l’euphorie laisse place à la difficulté. Physique bien sûr, mais surtout psychologique. Le marathon c’est comme un bras de fer, si tu lâches tu sais que tu vas y perdre ! Les bras ne sont plus là, mais le mental persiste. Alors dans la douleur, nous continuons, parce qu’on n’arrête pas quand on est fatigué, on arrête quand on a terminé !
« Dans la quête de la performance et du dépassement de soi, les plus hautes marches sont réservées au plus persévérants ». Et comme on était pas venu pour nourrir les lapins avec de la salade, on a fait des chronos sympathiques :
- Océane et Camille s’offre une magnifique troisième place en K2 féminin en 2h43. Félicitations pour cette performance ! Ces images resteront un moment dans vos esprits et dans les nôtres. Un podium sur le marathon international des gorges de l’Ardèche ce n’est pas tous les ans.

- Nathan et Rémy s’offrent une 23ième place en K2 Homme ! En plus de ce beau résultat, ils s’octroient le nouveau record du club en K2 sur l’événement avec un temps de 2h23. La chasse est ouverte, mais il va être dur à battre !
- Marceau et Xavier terminent en K1, en patrouille, l’un derrière l’autre en 2h33 !
- Polo et Thomas, le local de l’étape, s’offrent un joli temps en 2h49 en K2 Homme !
- Luc signe sa première participation en 3h03, il a pris ses marques, il sera redoutable l’an prochain ! S’il n’avait pas pris le temps de répondre aux sollicitations des photographes, il serait probablement sous les 3h !

- Cathy et Noël, terminent tous deux ensemble en 3h12. Ce sont les seuls qui ont pris le temps de sortir l’appareil photo pour faire quelques beaux clichés. Et on les en remercie.

Tous très heureux de notre Marathon, nous avons festoyé brièvement avant de nous offrir une bonne nuit de sommeil. Mais on n’est pas venu pour ramasser des châtaignes, on est venu voir du pays. Alors le dimanche a été mis à profit pour découvrir une rivière locale, la Beaume, dont une partie relativement calme nous a permis d’admirer une fois de plus la diversité et la beauté des paysages ardéchois.


Lundi, jour de reprise du bou…., NON ! Lundi c’est férié !
Alors on en profite pour combattre les courbatures et se mettre l’eau à la bouche sur un parcours mythique de l’Ardèche : Aubenas-Vogüé. Ce dernier est surnommé le petit Zambèze pour sa réputation de parcours à volume par hautes eaux. Sauf que ce lundi, il y avait tout juste assez d’eau pour y tremper la pagaie. On a bien vu le potentiel du parcours et on y retournera un jour. On s’est une fois de plus fait plaisir à tous naviguer ensemble. Au même titre qu’on a une fois de plus passer un très bon week-end.
Sortez vos calendriers, on a un record à battre l’année prochaine …