Quand la Reyssouze se remet à couler
Mardi 2 avril avec un débit de 5m3
Comme tous les sports outdoor, le kayak n’échappe pas à la règle, il faut être disponible au moment où les conditions sont réunies pour profiter au mieux de l’activité.
Mardi soir après quelques jours de pluie, en sortant du travail!
Ce coin de rivière à Bourg est un petit privilège : de l’eau dans la rivière (et nous savons qu’ici elle est devenu rare) et un coucher de soleil.
Le temps de traverser le lac de débarquer au fond et de rembarquer sur la rivière (depuis la suppression de la vanne de Curtafray l’embarquement est un peu plus acrobatique) et voilà l’occasion de remonter le long du golf (clair). Bientôt ici le lit de la rivière sera en travaux, mais pour l’heure on profite…
La dernière crue a nettoyé une embâcle , chose que nous ne pouvions plus faire nous même tant la rivière était à l’état de vasière (il va falloir s’y habituer…).
En redescendant la rivière nous arrivons au slalom que nous allons devoir démonter puisqu’il n’y a plus assez d’eau pour l’utiliser à cet endroit, nous attendons une solution alternative qui se profile avec le SBVR et la mairie pour l’entrainement des jeunes ou les entrainements réguliers de notre international…
Le lit envasé à l’air libre commence à se couvrir de végétation: la ripisylve reprend ses droits nous disent les ingénieurs en charge du projet de renaturation du cours d’eau. Cependant ils prévoient quelques apports de sédiments et matériaux divers histoire de donner un profil naturel à la rivière.
Et nous voilà sur la partie « eaux vives » : la vanne est sous l’eau, en attendant d’être démontée définitivement. Comment cela se fera-t-il? et comment sera aménagé cet endroit? cela ne nous regarde pas (nous ne faisons que passer) et de toute manière si la faune s’accommodera du bazar sans problème, il faudra juste un peu de temps.
Petit surf sur la partie historique ou il y a encore une vingtaine d’années était organisé un slalom eaux vives pour les jeunes du département, avant que le lobbying de la pêche n’y mette un terme.
Quelques rochers témoignent encore d’un aménagement naturel qui a permis d’initier de nombreux kayakistes aux premières manœuvres d’eaux vives.
La descente se termine sous les noyers du Caucase à proximité du club.
Cette petite descente n’est donc plus possible que 340 jours par an, mais pourra tout à fait se faire à pied le reste de l’année!
Quand on vous dit qu’elle est réservée aux privilégiés qui savent reconnaitre les signes pour être au bon endroit, au bon moment. (Bon! il faudra aussi prendre un véhicule pour faire une navette pour monter au départ du coté du bois d’Ammouze!)
En prolongeant la descente nous arrivons au dernier aménagement réalisé par le Syndicat du Bassin Versant de la Reyssouze, le piège à embâcle au confluent du canal de Loëze, qui remplace la double vanne du bief entrant en ville.